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HISTOIRE DE ROQUEBRUN

Situé sur les premiers contreforts des Cévennes (Montagne noire) sur un sol géologique primaire (dévonien), le site de Roquebrun a toujours attiré les hommes, par son climat et par sa position stratégique au croisement de vallées.

Des vestiges d'habitats humains (4ème millénaire avant JC) ont été trouvés : un habitat de grottes résultant des passages de bergers transhumants, des habitats fixes (la Cabane du Camp Rouge).

La région de Roquebrun a connu l'occupation Romaine : protection de la voie Narbonnaise et développement de la province, des vestiges Romains, surtout des sépultures, ont été trouvés en aval de Roquebrun, dans le lieu de Saint-André où une garnison romaine et une ville romaine (grande propriété agricole) devaient se situer, un Castrum (camp fortifié) est souvent mentionné sur le site du village actuel.

Puis ce furent les invasions barbares et sarrasines (370-700) après JC. Au 9ème siècle, des châteaux forts ou des places fortes furent construits le long de la Montagne Noire par les rois Carolingiens pour se protéger des invasions barbares pouvant venir du Sud. C'est à cette époque (environ 900 que date le château de Roquebrun dont un seul vestige demeure : La Tour. C'est une petite Tour carrée, exiguë, inhabitable mais inexpugnable. Elle prolonge un piton rocheux très mince et abrupt, s'érigeant au bout d'une crête. Au pied de ce piton se dressaient semble-t-il une ou deux salles adossées au mur d'une minuscule terrasse remparée. Dans la partie supérieure de la tour, ont voit encore des trous qui marquent la place de Hourds, échafaudages en bois, employés dès les premiers temps de la féodalité et auxquels ont été substitués le mâchicoulis et les créneaux.

A l'époque des Rois Carolingiens se crée autour de la tour un hameau habité par un Seigneur et ses serviteurs qui devaient en cas de guerre devenir ses hommes d'armes et qui en cas d'attaque pouvaient se mettre à l'abri derrière les murs construits pour enfermer le hameau en une sorte de château.

Peu à peu la sécurité attira des habitants et un bourg se créa entouré de murs. Peu de vestiges concernant cette muraille sont encore visibles : Une tour près du presbytère et deux portes qui sont à des niveaux successivement plus bas vers le fleuve. La dernière doit dater du 16ème siècle à une époque où l'habitat était descendu vers l'ORB. Le quartier au delà de la dernière porte est le Barry (faubourg).

Ce château a appartenu successivement aux Vicomtes de Béziers et de Toulouse.

De l'an 1000 jusqu'à l'épopée Cathare, le château fut habité par un seigneur , le dernier : Bernard de Roquebrun, fut vaincu par Simon De Montfort. On rapporte la présence d'une garnison Royale dès 1250. Le Village fut ensuite administré par le régime Royal et ses Consuls.

A l'abri de son château Roquebrun s'est développé au cours des siècles en exploitant ses richesses : la vigne, les oliviers, les châtaigniers, le marbre et les manufactures de draps. Le passage du fleuve se faisait par la "Barque". Le Pont date de 1870. De cette vie active du Village restent un Pressoir, un Moulin à Huile et un à Blé , un Moulin à Foulon, et un Four Communal.

La première Chapelle fut Saint-André (ancien emplacement Romain). Cette chapelle qui devait appeler à la prière toute la campagne existe toujours. Le premier cimetière est situé devant cette chapelle. Puis fut construite l'Église Notre-dame à Roquebrun très probablement sur l'emplacement de la Chapelle du Château.

Au 19ème et 20ème siècle, Roquebrun consacra sa principale activité à l'exploitation de la vigne, connut les péripéties liées au vignoble Français et au dépeuplement des campagnes.

La construction d'une coopérative et l'arrivée du Tourisme permettent aujourd'hui de faire connaître notre Village pour son excellent vin et son micro-climat exceptionnel.

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